Ebermani Spectacle
Vissi d'Arte
Je vécus d'art, je vécus pour maria
La vie de Maria Callas racontée par sa gouvernante Bruna
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06 68 11 04 05
"Je vécus d'art, je vécu pour Maria"
Titre : "Je vécus d'art, je vécus pour Maria",
La vie de Maria Callas racontée par sa gouvernante Bruna
Auteur : Roberto d'Alessandro
Metteur en scène : llza Prestinari
Distribution : Elena Bermani
Traduction : (Italien / Français) Emmanuelle Bousquet
Durée du spectacle : 1h20
Compagnie : Tzigane Dérive
Langue : la pièce peut être jouée en Français, Espagnol et Italien
La Pièce peut être jouée en plusieurs lieux :
Théâtre traditionnel en mettant des spectateurs sur scène
Dans un appartement, maison de maitre, château, jardin pouvant contenir entre 50 et 300 personnes avec la possibilité de passer d’une pièce à une autre.
Prix du spectacle hors coût du transport et hébergement pour la comédienne et son régisseur :
Entre 1500 et 2000 euros
Les Droits d’auteur sont à la charge de l’organisme acheteur
Contact : e_bermani@yahoo.it
Tél.: +33 6 68 11 04 05
Note de l'auteur
Nous nous trouvons devant une grande porte avec le nom de Maria Callas. Nous frappons, une femme âgée nous ouvre, qui nous reçoit, elle est contente de nous voir. "Madame" - c'est-à-dire la Callas -"n'est pas là, elle va arriver". En attendant nous pouvons nous asseoir et l'écouter pendant qu'elle nous prépare un thé.
La femme qui parle est Bruna, la fidèle gouvernante de Maria Callas, à son service de 1953 à 1977. Bruna a été, pourrait-on dire, l'ombre de la Callas et comme une Vestale, elle défend sa mémoire, ses souvenirs, l'idée d'une femme qui a représenté toute son existence, grâce à qui sa vie a eu et a encore un sens qui va au-delà du simple fait d'être.
Qu'est-ce qu'un mythe ? En religion, c'est la narration sacrée des faits et des origines des dieux et des héros. Il peut être l'exposé d'une idée sous forme allégorique : le mythe de la caverne chez Platon. Il peut être une utopie, une illusion : sa fortune n'est qu'un mythe. Par extension, il est l'image idéalisée d'un événement ou d'un personnage qui a un rôle déterminant dans le comportement d'un groupe. Une légende. Maria Callas est tout cela.
Sa dimension artistique a divisé le monde de l'opéra en A.C. et fyC. c'est-à-dire "Avant Callas" et "Après Callas", sa force d'interprétation a libéré la scène lyrique des effets de voix, prétentieux, stériles, elle a réussi à donner une âme aux personnages. La Cailas n'était pas une voix dans une femme mais une femme avec une voix, sa vie au-delà de la légende a été une tragédie, qu'elle vécût totalement, en héros.
C'est Justement cette dimension mythique que Bruna nous la livre avec une ferveur et une passion presque religieuse, insistant sur le tourment de son âme, et ce tourment avait un nom Aristote Onassis.
Finalement ce que nous raconte Bruna est une grande histoire d'amour, la rencontre entre deux "titans", leur relation tourmentée, le triste épilogue. Tout concourt encore davantage à donner à cette histoire une sacralité mythique, elle semble nous laisser entendre que le bonheur n'est pas de ce monde si deux Dieux comme la Callas et Onassis n'ont pu être heureux, les raisons sont impénétrables, inconnues même du destin qui, inexorablement se réalise sans clémence.
Bruna attend encore le retour de sa "maîtresse" qui pourtant "n'est plus ici", elle attendra toujours, parce qu'elle se sent comme la pièce d'un puzzle qui complète une mosaïque, il ne pouvait en être autrement, peut-être parce que au fond, elle sait que de cette façon elle a conquis une place dans l'histoire.
De la Callas, on sait tout désormais, des dizaines de biographies ont été écrites, alors pourquoi un spectacle sur elle ? Parce que je crois que c'est un moyen d'ajouter une autre vision de son histoire, de l'héritage qu'elle nous a laissé.
Bruna représente la simplicité, le quotidien, cette contingence face à laquelle il n'est pas possible de mesurer le génie, dont toutefois on entrevoit l'envergure, dont on vénère l'immensité de pensé% l'étendue des performances, ainsi nous écoutons l'histoire que Bruna nous raconte et nous sommes à ses côtés guettant presque honteux les battements de ce cœur, son bonheur, son tourment, toute la tristesse du monde. Finalement le désir de voir entrer Maria Callas par la porte que nous venons de franchir se fait irrésistible, mais la "Divine" ne peut entrer, son corps n'est plus parmi nous, même si elle est encore au milieu de nous, elle est une idée, une légende, un mythe.
Roberto d'Alessandro
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